On paraissait si près et pourtant nous étions si loin Le jour est mourant, les visages errants On paraissait si près et pourtant nous étions si loin Le jour est mourant, les visages errants Qu'y-a-t-il devant nos vies? Que nous soyons si sûrs de ne rien détruire On paraîssait pressé et pourtant nous étions si lents Le corps est absent, le regard vacillant On paraissait armés et pourtant nous étions à cran La bête est souffrante, la bouche béante Le jour où tout a basculé On avait trop tiré, produit, trop profité Le jour où tout a basculé On avait trop tiré, trop produit, trop profité Que sont les messies de nos délires? Que nous soyons si arrogants pour nuire Qu'y-a-t-il après l'orgie? La douleur, le vide et la nuit On paraissait blindés et pourtant pas surhumains La tête dans la mur jusqu'au dernier arrêt On paraissait d'acier uniquement dans les coins Inutiles soudures sur un métal rouillé La nuit où tout s'est effondré On avait trop dormi, rien compris, arrêté de veiller La nuit où tout s'est effondré Trop d'ennemis, plus d'amis, trop peu d'humanité On paraissait si près et pourtant nous étions si loin ♪ Fini de rire (et après?) Fini de rire (et après?) Fini de rire On paraissait si près et pourtant nous étions si loin Le jour est mourant, les visages errants Le jour où tout a basculé On avait trop tiré, produit, trop profité Le jour où tout a basculé On avait trop tiré, trop produit, trop profité On paraissait si près et pourtant nous étions si loin (Et après? Et après? Et après?...)