Posez le pied dans l'arène Quand le roi est à la peine C'est croire un peu trop à la couronne Guerre des courants en eaux vives Tous se débattre pour gagner la rive Et perdre pieds dans les querelles de personnes Fraternité chacun pour soi, chacun son hymne son célibat Fraternité chacun pour soi chacun son hymne Chacun sa voix les uns contre les autres Hélas avec le temps s'enchaînent les opposants Chez nous s'enchaînent les opposants Va falloir serrer les dents Quelques promesses illicites Sont affûtées à la va vite Inoffensive comme une lame de papier Le vertige de la défaite et la prochaine est déjà prête Pensionnaire et bientôt condamné Utopistes à moitié nus Un mur d'idée, un déjà vue Les lauriers éphémères Les illusions à pertes de vue Se meurent dans la poussières Hélas avec le temps s'enchaînent les opposants Chez nous. s'enchaînent les opposants Va falloir serrer les dents S'enchaînent les opposants Et se ramassent tous à la pelle Attendre aveuglément les yeux brûlés par le ciel C'est le creux du discours, le néant et son contraire Le vent du grand retour aussi mince qu'un filet d'air Et rénover la façade à grand coup de scalpel Mais le corps du grands malade garde toujours des séquelles