Je croyais pouvoir t'aimer jusqu'à la nuit des temps, Je croyais que notre amour allait durer longtemps, Je me rappelle encore le jour où je t'ai connue Mon amour était mort et puis tu es venue, J'avais besoin d'amour et tu as su m'aimer Au bout de quelques jours revenaient mes regrets Mais toi tu étais là déjà comme installée, T'avais besoin de moi, t'avais pas de regret, Un peu plus chaque jour je maudissais mon coeur Qui te parlait d'amour pour consoler tes pleurs. Je croyais pourvoir t'aimer jusqu'à la nuit des temps, Je croyais que notre amour allait durer longtemps, Mais je sais qu'aujourd'hui je n'ai au fond de moi Que chagrin et ennui dès que je t'aperçois, Quand ton regard au mien sournoisement s'accroche Il y a moins de chagrin qu'il n'y a de reproche. Et ne reste pas là, là à me regarder , Il n'y a pas que moi que tu aies pu aimer, Ne me reproche pas nos anciennes folies Quand je pars ne dis pas que j'emmène ta vie. Tu croyais pouvoir m'aimer jusqu'à ton dernier jour, Tu croyais que ton chagrin allait durer toujours, Mais je sais que demain un autre amour viendra, Il te prendra la main et il t'emmènera, Alors tu oublieras tous nos chers souvenirs Qui te parlaient de moi et de notre avenir. Tu reverras le printemps, tu reverras tes 20 ans, A nouveau les serments effacera le temps Puis tu diras un jour en lui montrant la porte A ton dernier amour que le diable t'emporte, Que le diable t'emporte que le diable t'emporte