Le tigre voyageur ne voyage plus vraiment Des faits de sa rigueur d'antan Quand il suivait la nuit invisible et serein Solitaire et sans bruit son mystérieux chemin Mais lorsque tu t'endors Dans le froid qui d'étreint Tu le sens c'est ton sein C'est lui, qui te dévore Méfie toi de l'eau calme dont il porte le nom Sa beauté et son charme n'accepte aucun pardon Du fleuve qui la baptise tu verras les tréfonds De t'être trop éprise, amour est bien son nom Mais lorsque tu t'endors Dans le froid qui d'étreint Tu le sens c'est ton saint C'est lui, qui te dévore Mais lorsque tu t'endors Tu la sens sur ton sein C'est elle qui te mord L'âme du grand félin Dans le froid qui d'étreint C'est lui, qui te dévore Qui te dévore