Le verre d'eau de tes yeux ne craint pas la tempête Les nuages qui courent plus vite que l'enfant Plus vite que celui qui ramasse des fleurs Serrant contre lui son bouquet contre la peur Qui rentre à la maison avant la pluie salée Qui coulent sur ta joue chaude comme l'eau de thé Qui coulent sur ta joue chaude comme l'eau de thé Le verre d'eau de tes yeux ne craint pas la tempête Les nuages qui courent plus vite que les trains Plus vite que celui que nous prenions avant Dans des gares aujourd'huis habitées par les vents Qui se frottent en amont sur les tôles d'acier Et qui violent la chambre de leurs cris glacées Et qui violent la chambre de leurs cris glacées Le verre d'eau de tes yeux ne craint pas la tempête Où je me suis noyé