Immensément grand, d'un bleu orageux Longer l'océan, s'arrêter, silencieux Caresser l'écume, se laisser emporter Et si le large s'allume on peut toujours y noyer Les regrets en deux temps du plus vieux au plus léger Et reprendre de l'élan pour la grande traversée Des fou-rires à rattraper S'il faut courir, je veux bien m'essouffler Repartir quand déborde la marée S'il faut vivre, je veux bien m'élancer Des poignées de sable, des seaux renversés Aux châteaux vénérables qui ont su résister Aux caprices du temps qui coule et nous défie De lui passer devant, de rentrer à Paris. Et toi et moi à court d'idées en plein mois d'août Et toi et moi si l'on osait quitter la route Des fou-rires à rattraper S'il faut courir, je veux bien m'essouffler Repartir quand déborde la marée S'il faut vivre, je veux bien m'élancer Des fou-rires à rattraper S'il faut courir, je veux bien m'essouffler Repartir quand déborde la marée S'il faut vivre, je veux bien m'élancer