A ces humeurs indéfinies Quand nos regards sont fuyants A la lueur des fins de nuit Où les silences sont bruyants A ces matins plus froid que nous Quand enfin le jour se dessine A ces envies que l'on n'avoue Mais qui parfois se devinent A mon ami où que tu sois Ici n'est plus ce qu'il était Tous aux abris ou aux abois A ma place aurais-tu cédé? A ces idées qui nous traversent En courant d'air, en cours de route Celles qui animent la controverse Ou l'atténuent, j'ai comme un doute A ces soirs où l'on s'endort Endoloris et bien trop tard A ces histoires où l'on s'en sort Sans faire de bruit et sans oscar A mon ami où que tu sois Ici n'est plus ce qu'il était Tous aux abris ou aux abois A ma place aurais- tu cédé? Aux lendemains de frénésie Où les souvenirs sont brouillés A ces faux airs de courtoisie Que l'on se force à présenter