Frêle et froide comme un vent de septembre Je restais souvent là Seule le soir, à t'attendre Je te cherchais, je te perdais souvent Les semaines passaient Je revenais pourtant Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s'en aller Quand la petite mort te prend au ventre De plus en plus, ton visage se logeait Quelque part, nulle part, partout, vide et parfait Dans tes yeux forêt, je me perdais souvent J'avais mal Mais j'étais encore là au printemps Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s'en aller Quand la petite mort te prend au ventre Éreintée par le trop long hiver La passion s'est plantée, y avait plus rien à faire En attendant que la brûlure s'apaise Je me tournais vers lui pour que ton corps se taise Mais comment oublier Quand le coeur te prend au corps Mais comment s'en aller Quand la petite mort te prend au ventre