Au centre de mon âme Il est un air si doux... Comme une douce flamme Un tendre rendez-vous Comme un parfum suave Qui vient je ne sais d'où Un chant de mariage Appelant les époux! Et mon cœur se repose Quand il se perd en toi Ne cherchant d'autre chose Que de goûter ta joie Pour moi, ni la topaze Ni l'or n'ont plus d'éclat! Ni même ces extases Qui jalonnent mes croix En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom! En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom! Et c'est bien toi que j'aime Quand j'aime ces enfants! Leur détresse inhumaine M'atteint... en te blessant Qu'elle soit blanche ou indienne Qu'importe! Elle est ton sang... Qui coule dans leurs veines Et souffre en même temps Ouvriers d'Évangile Inlassables semeurs Comme il est difficile D'être le grain qui meurt! Je ne saurais vous dire Combien souvent mon cœur S'absente pour vous suivre Et devient voyageur En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom! En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom! Mon âme sans frontière Élargit sa maison Depuis ce coin de terre Jusqu'aux quatre horizons Comme voix de tonnerre Qui roule sur les monts Mes œuvres et ma prière Sont l'écho de ton Nom! En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom! En ce pays Qui est le mien Je voudrais tant Porter ton Nom!