Moi, la blessure, toi, la morphine Ma piqûre d'insuline Moi, la sculpture, toi, la vitrine Moi, la peinture, toi, la patine Oh-oh, tu es l'oiseau de mes nuits La fugue de ma vie Je suis, tu es, nous sommes Deux moins qui s'additionnent Le chaud-froid qui se cogne à l'évidence Au jeu des différences, voilà ce que nous sommes Deux cons qui s'addictionnent, à l'évidence Je suis le ver et toi le fruit Tu es l'envers de mon ennui Je suis le désert et toi la pluie Tu es le clair de mes nuits Oh-oh, mon oiseau de paradis La chair de ma vie Je suis, tu es, nous sommes Deux moins qui s'additionnent Le chaud-froid qui se cogne à l'évidence Au jeu des différences, voilà ce que nous sommes Deux cons qui s'addictionnent, à l'évidence Les bras en lianes, je fais la plante J'enlace ton corps, j'efface le manque Les bras en lianes, je me balance Et tu embrasses mon corps Je suis, tu es, nous sommes Deux moins qui s'additionnent Le chaud-froid qui se cogne à l'évidence Au jeu des différences, voilà ce que nous sommes Deux fous qui s'embryonnent, à l'évidence Mon évidence