Cousins, cousines l'école fini Le chemin du retour, La ferme blanche aux murs fleuris Sur les bords de l'Adour, Nos 400 coups de va nu pieds, Nos tartines de copains Mais le vrai bonheur c'était de coucher Dans l'vieux grenier à foin La sombre armoire aux confitures N'avait pas de secret Et même du rouge plein la figure on n'avouait jamais Le perdant du pas vu pas pris Châtiment inhumain Devait coucher seul dans un lit Loin de grenier à foin Tout la haut bien au chaud on affichait complet Les enfants, les agneaux y dormaient Fallait boire dans la paille, dans la plume et le foin Nos fou rires, nos batailles du matin Le soir venu, on se cachait pour entendre les chanteurs Tous ces refrains, tous ces s on les savait par cœur Dans la nuit leurs voix nous berçaient et tout à coup plus rien Au p'tit matin on s'réveillait dans le grenier à foin Tout la haut bien au chaud on affichait complet Les enfants, les agneaux y dormaient Fallait boire dans la paille, dans la plume et le foin Nos fou rires, nos batailles du matin J'ai pêché la truite à la main Au gave de la montagne, Goûté mon premier verre de vin, Pris ma première castagne Adieu l'enfance et mes amours Mais comme on était bien Là-bas sur les bords de l'Adour Dans le vieux grenier à foin Tout la haut bien au chaud on affichait complet Les enfants, les agneaux y dormaient Fallait boire dans la paille, dans la plume et le foin Nos fou rires, nos batailles du matin Tout la haut bien au chaud on affichait complet Les enfants, les agneaux y dormaient Fallait boire dans la paille, dans la plume et le foin Nos fou rires, nos batailles du matin Tout la haut Bien au chaud Tout la haut Bien au chaud