Le moindre espoir devient nécessaire Tant de boucan dans ma poitrine, oh est-ce bien nécessaire Derrière mes remparts de pudeur et de chaire La douleur orgueilleuse n'a pas le mérite d'être claire J'attendrais sûrement une vie tout au plus de Combler ce manque que je traîne dans le couloir de bus Se plaindre du poids des trahisons mais quoi qu'il en soit Face à nos fautes elles ne font pas le poids C'est le vent qui m'étreint, que l'on craint, au moins lui ne nous ment pas C'est du vent tout ce temps que l'on prend et celui qui nous manque Dans le vent tous ces mots que j'écrase destinés à m'écraser C'est le vent et la vie, mon ami, qui se charge de nos 20 ans Je suis désenchantée c'est de bonne guerre Quand on livre bataille à la bêtise et à la haine Je peux pas écouter ce que le vide suggère Je sais que rien ici bas ne se gagnera sans peine Oh Malaga Te souviens tu de ma famille nous étions des milliers à voyager vers toi Douane de Melilla Papa tu es là Nama sidi, nama sidi, zeyda fi frança Mon cœur pauvre fou, chante autre chose Ne vois-tu pas tous les soucis que tu me causes Et toi mon amour, toi qui me serres Dis-moi que jamais rien ne pourra nous défaire C'est le vent qui m'étreint, que l'on craint, au moins lui ne nous ment pas C'est du vent tout ce temps que l'on prend et celui qui nous manque Dans le vent tous ces mots que j'écrase destinés à m'écraser C'est le vent et la vie, mon ami, qui se charge de nos 20 ans ♪ C'est le vent qui m'étreint C'est du temps qui nous manque ♪ Oh c'est le vent qui m'étreint, que l'on craint, au moins lui ne nous ment pas Dans le vent tous ces mots que j'écrase destinés à m'écraser