Kishore Kumar Hits

Marieposa - Neograal - Live au Port-franc текст песни

Исполнитель: Marieposa

альбом: Attendant le soleil


A peine le jour levé, que déjà ses yeux s'ouvraient
D'une nuit remplie de rêve
Pour éviter de perdre temps à son réveil
Il s'était endormi encore vêtu de la veille
Un t-shirt trop long d'où dépassait une épaule
Et puis un pantalon noué par trois fois
Pour qu'il ne s'amasse au pied de son ombre
Il l'avait ligoté si fort en dessous de ses bras
Dicté par une impatience telle
Que ses jambes ne l'attendaient même pas
La nuque encore prise par son oreiller brûlant
Qu'elles couraient déjà
Effrénées comme dans un réelle course pascale
On ne voyait de son passage que ses cheveux frisés
Tournant le vent comme des tornades
Emportant avec elles ses sourires envolés
Sous son bras il portait un ourson que l'on croyait parlant
Tant leurs dialogues semblaient réels
Liés par une poigne puissante
Telle que jamais l'un sans l'autre ne se brûleraient les ailes
Même si j'attends que l'amour vienne briser ce ciel
D'un météore de lumière
Même si toujours je cours sans savoir où
Jusqu'à en perdre haleine
Même si parfois je m'égare
Jamais mon sourire ne se perd
Car toujours je sais que mes rêves
Ne s'éteindront sous aucun prétexte
Mais leur course s'arrêta net
Au pied d'un mur immense
Surplombé d'une tige imposante
D'une rose ou d'une ronce
Dans leurs yeux noirs comme de cendre
Alors on put y lire
L'ardeur et la puissance de l'insouciance
Ils se lancèrent alors dans une escalade habile
Leurs doigts, rapidement, atteignirent le haut
Esquivant les épines de la tige argentée
Leur brûlant les yeux de ses mille reflets
D'un soleil pâle d'un ciel grisâtre
D'un nuage noir et puis d'un oiseau doré
Veillant d'un regard pressé que leurs
Parures ne se soient déchirées
Ils se laissèrent tomber, de l'autre côté
Atterrissant d'un saut si léger
Que le sol, non mis en garde de leur tombée
Ne put se mettre à trembler
Même si j'attends que l'amour vienne briser ce ciel
D'un météore de lumière
Même si toujours je cours sans savoir où
Jusqu'à en perdre haleine
Même si parfois je m'égare
Jamais mon sourire ne se perd
Car toujours je sais que mes rêves
Ne s'éteindront sous aucun prétexte
S'engageant alors dans une gigantesque marelle
Dans laquelle le toucher terre ne durait qu'une seconde à peine
Chaque saut initié par une série de jet de pierre
Pour que pied ne se brûle dans les cases cimetière
Le champ traversé sur un pied à vitesse folle
Qu'à peine leur sourire n'eurent le temps de s'effacer
Les voilà alors au sommet d'un pilier
Comme une colonne romaine d'un temple abandonné
Entouré d'autres il fallait sauter d'une à une
Pour rejoindre terre de l'autre côté
Le tout franchi, le funambule, se retrouva né à né
Avec un escalier délabré
Sautant de marche en marche
Comme de dune en dune
Pour voir le clair de lune
Attendu au sommet
Ils se laissèrent tomber devant la douce écume
D'une mer grise de béton armé
Ils saisirent des pierres plates à leur côté,
Et les lancèrent en ricochets
Sur cette mer dense où les pierres ne s'enfoncent
Puis ils se mirent à compter les grains de sable, de feu
Dans lesquelles ils étaient allongés
Si grands, si immenses, ils semblaient être
Maïs flamboyants
Prêts à se souffler à tout moment
De par la chaleur intense de ce nouveau printemps
Puis bercés par une seconde de silence
Ils s'endormirent profondément

Поcмотреть все песни артиста

Другие альбомы исполнителя

Похожие исполнители

Nae

Исполнитель