Fébrilité naissante Irritable, aveuglée Je traverse une pente Incertaine, mal éclairée Au centre ça hurle Ca gueule Fort Sans arrêt Préférer se taire Pourquoi dans vos yeux Je n'existe pas Pourquoi ma voix ne parvient pas A vos oreilles Il est déterminé Mais Trop accablé De monter dans ce métro Bondé Blindé aux portes fermées Le temps d'une station Avant que ça empire Voyageurs parisiens Entrez donc par sa bouche Détendez vous Soyez serein N'ayez crainte des regards louches Le métro s'accélère Puis il s'arrête Dans des endroits malsains Où les hommes ont cassés leur braguette Ils pensent dominer les autres C'est certain Préférer se taire L'aberration de ta prétention Me fait hurler de rire Préférer se taire Voyager sous terre Les larmes vont finir par m'inonder Car à tout garder en moi, pour moi Je ne vais pas tarder à suffoquer Préférer se taire Voyager sous terre Préférer se taire