Comme l'homme qui recolle Au peloton à fond la gomme Qui randonne, qui slalome Entre les pèlerins à cours d'idoles Comme l'homme qui convole D'os en os et s'adonne À l'ivresse et s'abandonne Dans l'air, petit pshitt d'aérosol Comme l'homme qui s'informe Dans les miroirs qui déforment Prend par les cornes des bêtes de sommes Comme l'homme qui collectionne Ce qu'il peut, remplit des albums D'images pieuses, de mots qui sonnent Tout sur Susan Sarandon Et s'enchaîne à sa parabole Est-ce une illumination soudaine Mais nous ne sommes pas morts Nous sommes juste Un taurillon qui attend l'arène Encore jeune et fort Comme l'homme qui somnole Au volant de son six tonnes Passe devant l'école L'oeil à l'horizon sur l'Éole S'empare de la parole Rapport à l'allure des piétonnes Et tout ça sans qu'on s'en étonné Comme l'homme qui cabosse À l'entrée du bal son carrosse Laisse l'alarme qui sonne Laisse l'orage qui tonne Dans le taxiphone Est-ce une illumination soudaine Mais nous ne sommes pas morts Nous sommes juste Un taurillon qu attend l'arène Encore jeune et fort Est-ce une illumination soudaine Mais nous ne sommes pas morts Nous sommes juste Un angelot qui attend ses ailes Ou Susan Sarandon Une intimidation quotidienne Non, nous ne sommes pas morts Nous sommes juste Le petit prince qui attend sa reine Ou Susan Sarandon