Peu importe dehors, Peu importe comment, Peu importent les feuilles décrochées par le vent. Peu importe mon corps, Peu importe comment, Si la pluie violemment frappe mon visage blanc, Ou si, sur la chaussée, par le vent balayée Je m'en vais valdinguer. Et que ces voitures passent, Et qu'une boue tenace me laisse toute de crasse. Peu importe dehors, Peu importent vraiment, Mes habits tout trempés et ce grincement de dents. Peu importe mon corps, Je ne le sens plus maintenant, Et je pourrais courir, Je pourrais m'évader, Et je pourrais aussi me laisser emporter Par n'importe qui, Et qu'importe comment. Mais j'aimerais tellement Que tu viennes me chercher. Tu sais la pluie pour moi a déjà trop pleuré. Tu sais la pluie pour moi a déjà trop pleuré.