Regarde-la, sauvage, la sensation du début Ne se laisse plus monter Comme à l'heure des premières crues Qui te faisaient chanter Oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Tout doux, tout doux Et le vent va souffler Soulever des montagnes De poussière dévoilées Des continents perdus Des parfums en sommeil Des corps inachevés Qui te faisaient chanter Qui te faisaient chanter Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Et les mois sont passés Comme un souffle fragile Sans même nous affoler Les vents qui nous battaient Nous dérobaient à ceux Qui pourtant nous aimaient Et nous faisaient chanter Et nous faisaient chanter Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Oh là, oh là Ralentis un peu Tout doux, tout doux La moisson est finie J'ai passé la récolte À cesser d'ignorer Qu'elle est ce que nous sommes Et qu'on se passe en elle Comme elle se passe de nous Et qu'on se passe en elle Comme elle se passe de nous Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu Oh là, oh là, oh là Tout doux, tout doux Ralentis un peu