"Je n'toublierai jamais" criais-je sur le départ Mais la nuit s'est levée en nous blessant au hasard Pour me perdre un peu plus, pour nous perdre un peu plus Un à un un, les mirages étaient nés ne laissant sur la terre que la soif Et à mesure que la vie s'éloignait, ma voix perdait de sa force! Les dunes se déplaçait, balayaient mes repères Laissant à découvert la route Parsemées d'eau, semant j'essayais doucement de contenir les vents La route Et l'orage s'avançait nous faisant chevaliers de ses légions fantômes J'ai longtemps trop marché dans bras d'un cyclone Un à un un, les mirages étaient nés ne laissant sur la terre que la soif Et à mesure que la vie s'éloignait, ma voix perdait de sa force! Les dunes se déplaçait, balayaient mes repères J'ai prononcé des mots que je ne connaissais pas Jamais (?) une branche de moi que sur les chemins de l'errance Et le jour est tombé comme on secoue les draps Promis à d'autres soifs je rebroussai chemin Le sable coulait de mes mains Tu vois, je n't'ai pas oubliée Tu vois, je n't'ai pas oubliée Tu vois, je n't'ai pas oubliée Tu vois, je n't'ai pas oubliée La route a enfin retrouvé l'éclat des heures premières Les ossements recouverts j'ai pu enfin Les ossements recouverts j'ai pu enfin Relâcher les vents