Belle, que fais-tu par un temps pareil? Le froid de l'hiver est cruel Aux portes de la nuit je t'appelle Belle, ainsi iraient les demoiselles Sur les alignements de pierre À la légère depuis des millénaires Dans sa bergerie rêve le berger endormi Portes grandes ouvertes à la nuit Je pense à ton cœur, Jeanne Belle, aux choses basses des femelles Houle de rien à tire d'aile Comme les étoiles s'éteignent Oh belle, si tout converge vers le ventre des mers Zigzagant devant la tanière Qui pourrait nous tirer d'affaire? Dans sa bergerie rêve le berger endormi Portes grandes ouvertes à la nuit Je pense à ton cœur, Jeanne Belle, qu'aurions-nous fais la nuit dernière? Je t'ai vu à la septième affaire Choisir la viande et le fer Oh belle, l'avion survolait la bruyère Puis soudain le chemin de fer Posé sur le manteau d'hiver La cause du désir condamne au firmament L'aube est indécise, et pourtant, Je pense à ton cœur, Jeanne Belle, dois-je me brûler la cervelle? Derrière tes volets de fers Tout ça bien sûr a la légère Oh belle, reviens sur la gaze légère J'ai deux cerises aux lèvres Ma reine hostile veille, veille, veille Il fait un froid de loup dans la nuit des forêts S'impatiente le grand gibier Je pense à ton cœur, Jeanne