Je fais toujours les mêmes rêves J'ai toujours les mêmes yeux J'ai toujours la même mère Même si elle et moi on vit plus sous les même cieux J'ai toujours ce même gosse, y a que l'autour qui change Il me donne toujours les mêmes ordres J'entend toujours pas, je fais toujours ce qu'il me chante Il faut toujours que je traîne là où il fallait pas Je laisse toujours tous mes jouets dans un sale état Quand j'écris je ferme les yeux La première image qui me vient toujours c'est moi face à la mer en Kamé Hamé Ha Toujours fils unique, solitaire et calme Je sais à quoi les tours et tous les contes de magie servent, ouais Je passe toujours la plupart de mon temps à me cacher Ou me taper contre des monstres imaginaires J'ai toujours des pouvoirs que les autres ont pas Mais je leur dis pas que je les possède Entre moi et moi c'est toujours prose combat J'attends déjà la prochaine Toujours à la guerre où dans les tranchées Toujours rien à foutre ou la même peur d'être droit mais J'écris chaque texte, chaque rime Chaque "je t'aime", chaque "vivre" avec la fougue de la première fois Y a que le reste qui change J'ai toujours les mêmes yeux Tu verras toujours la même reine qui me hante Je les mets tous à genoux si elle veut Toujours les mêmes distances, je peux pas jouer le même jeu Ici la poésie est toujours persistante mais la poésie est nerveuse Y a que le reste qui change, j'ai toujours le même Dieu Je prie qu'il me préserve de la haine Qui me hante et de cette envie de faire feu Toujours les mêmes distances Je peux pas jouer le même jeu Mais la poésie est toujours persistante, mais la poésie est nerveuse Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours Toujours