Plaine, ma plaine Plaine, ô mon immense plaine Où traîne encore le cri des loups Sur la grande steppe de chez nous Plaine, ma plaine Dans l'immensité de neige Entends-tu le pas des chevaux Entends-tu le bruit de ces galops Plaine, ma plaine Entends-tu ces voix lointaines Les cavaliers qui vers leurs champs reviennent Sous le ciel chevauchant en chantant Leurs chansons parlent des saisons prochaines Et de l'onde blonde des moissons Plaine, ma plaine Sous l'épais manteau de neige La terre enferme dans sa main la graine Qui fait la récolte de demain On essayera d'oublier nos peines Chantons la chanson des cavaliers Plaine, ma plaine Va-t-en dire aux autres plaines Que le soleil et les étés reviennent Pour tous ceux qui savent espérer Plaine, plaine Vent de la plaine Tu peux gémir avec les loups L'espoir est à nous plus fort que tout