Les enfants des autres ne sont pas pour toi Ils s'en vont un matin dans la brume d'un nouveau destin Tant d'fois tu peux croire ta paume gravée dans sa main Tant d'fois tu peux croire ton petit cœur et l'sien n'en faire plus qu'un Tant de fois tu peux croire mais t'es l'père de rien Les enfants des autres n'existent pas Ils se pressent contre toi juste le temps qu'on leur laisse le droit Ils n'ont besoin de croire en rien Ils vont juste là où ils se sentent bien Les enfants des autres, ils t'apparaissent dans la nuit Comme de bons apôtres pour déchirer ton ennui Ils agrandiront tes bras, ils agrandiront ta foi Ils agrandiront tes envies, ils t'agrandiront tant de fois Mais tu restes tout petit toi, t'es l'père de rien Les enfants des autres n'existent pas Ils se pressent contre toi juste le temps qu'on leur laisse le droit Ils n'ont besoin de croire en rien Ils vont juste là où ils se sentent bien ♪ Les enfants des autres sont beaux comme des femmes inaccessibles Et pourtant ils te parlent, affables et disponibles Ils t'embrassent et te caressent D'un éclat de rire, d'une joie, une tape sur la fesse Ils font de toi ce que tu n'es jamais ailleurs Un homme dans un instant de bonheur Des larmes plein les yeux, des larmes d'amoureux Les enfants des autres n'existent pas Ils se pressent contre toi juste le temps qu'on leur laisse le droit Ils n'ont besoin de croire en rien Ils vont juste là où ils se sentent bien ♪ Allez ciao À la prochaine Si tu t'souviens d'moi quand tu seras grand Ben passe donc faire un tour