Pour tuer le temps "Excellences" Armez-vous mais de patience Les hommes sont comme des tambours, tout est affaire de roulement Les dogmes et les longs discours en joue selon l'air du temps D'ailleurs comment être sourd à de si bons instruments Qui donnent autant quand les leurres en retour ne prêtent qu'au dévouement? Et tour à tour, les braves se déchaînent et le cœur battant Ils courent et sous les salves a la chaîne, ils meurent combattant Les voies de la "Mère Patrie" mènent parfois au "Père Lachaise" Aussi n'faudrait-il pas faire le tri dans les faits et la thèse? S'rait-il si lâche en chemin de remettre son courage à demain? Et que les mages le prennent "à deux mains" Eux qui ne font que montrer le chemin "Courage fuyons"! Le message n'engage à rien! (Comprenez bien!) Je ne monte à la charge qu'au front qui est mien Ô rage! Désespoir! D'être otage de ces tragédiens (Concitoyens!) Parfois l'adage qui convient est "qui n'fait rien n'a rien"! ♪ Les hommes au service d'une idée sont-ils au sevice des hommes? N'y a-t-il pas risque que la précitée soit non fertile? En somme Doit-on se précipité au clairon qui sonne Pour des raisons qui ne sont déstinées qu'aux floraisons d'automne? Quand l'histoire se dédit, allons! On ressort les longs discours "Gloire aux morts à credit!" Résonne le son des tambours Qui mènent encore à la baguette à l'oraison des remords Celui qui fit don de son être croyant peut-être qu'il changerait le plomb en or S'rait-il si lâche en chemin de remettre son courage à demain? Et que les mages soient cobayes humains Eux qui n'ont jamais d'sang sur les mains "Courage fuyons"! Le message n'engage à rien! (Comprenez bien!) Je ne monte à la charge qu'au front qui est mien Ô rage! Désespoir! D'être otage de ces tragédiens (Concitoyens!) Parfois l'adage qui convient est "qui n'fait rien n'a rien"! Pour tuer le temps "Excellences" Armez-vous mais de patience