Ils nous tuent pour le feu, Nous tuent pour un dieu, Ils nous tuent Pour se remplir les poches Ils nous tuent pour le jeu, Nous tuent pour l'exemple, Ils nous tuent Pour se détendre Ils sont bien trop nombreux, mon dieu Ils m'encerclent, me traquent, me blessent au ventre L'ennemi est derrière, mon dieu M'arrache le flanc pour en extirper l'argent Et je tombe, je tombe je cède Affaibli par le poids des crédits Mange, mange, crève-toi les yeux Et avance, avance, avance, avance Nulle part, tue, tue Et on t'oubliera Comme tu as oublié les autres Il ne restera, Qu'une peau morte Et on t'oubliera, on t'oubliera Comme tu as oublié les autres Il ne restera, il ne restera Qu'une peau morte, portée en trophée par-dessus d'autres. Plus rien ne compte, à part moi Plus rien ne compte... L'amour, foutaises, foutaises, Ça n'existe pas Plus rien ne compte à part moi Plus rien ne compte à part moi, Plus rien ne compte à part moi et moi et moi.