Par un 26 novembre de l'année 1812, La Grande Armée franchissait un immense fleuve glacé, A sa tête se trouvait un général corse Qui n'avait pu tarir sa soif de dominer. {Harcelés par le vent, le froid et les cosaques, Il ne leur restait plus que le courage pour se battre L'armée de Bonaparte sur la Bérézina Essuya une défaite dont on se souviendra, L'armée de Bonaparte sur la Bérézina, La Grande Armée touchée au coeur jamais ne s'en relèvera. N'ayant plus d'autre choix que de franchir cette rivière, La glace sous leur poids engloutit leurs prières, L'expression des visages de tous ces malheureux Reflétait l'image de ce calvaire affreux. Accablés par la faim, la fatigue, la colère, Ces pauvres fantassins brandissaient leurs bannières.