Viens, toi qui te réveilles à mon contact, enfin Frémis sous ma caresse et tremble sous ma main D'abord tu bouges à peine, alangui, tu t'étires Puis tu ondules un peu quand grandit ton désir Je fais le tour de toi, timidement encore Tes rondeurs, ta douceur, lentement je t'explore Et je cherche l'endroit, je trouve le chemin Pour ébranler en toi le démon du matin Alors que je m'assure de ta raideur soudaine Tu me rends un frisson, poignard au creux de l'aine Effleurer tes bijoux me fait voir la Grande Ourse Je connais leurs trésors, bien cotés à ma bourse C'est trop tard, il n'est plus question de reculer Aux confins du plaisir il faudra s'en... aller Et mon pouls s'accélère, et mon index aussi Ce que fait mon majeur ne sera pas omis Ma caresse se fait plus pressante à mesure Que de nos frôlements s'exhale un doux murmure Je soupire à ton rythme, humide tu te tends Je cherche nos limites, han, et nous retiens à temps Un sursis, en suspens.Je caresse ton corps Caverne que souvent, passionnément, j'explore Je te masse, tu r'bondis entre mes doigts experts Qui te serrent, ça te gonfle, mais ils courent à ta paire Tandis qu'un même élan fait se gonfler nos veines D'un même sang qui bout, sans tabou et sans gêne Je te serre un peu plus, mon souffle se fait court Le moment se rapproche, c'est le compte à rebours Et nous jouissons ensemble, synchrones et comblés Mon râle et ta semence en mes draps étouffés Ton plaisir est le mien, s'écoule dans ma main Ô mon sexe tendu que je branle au matin