Sur un fil en équilibre, et le vide sous ses pieds. Il est tombé par erreur dans les bras de celle qui passait par là, Par hasard; Réunis sous la pluie. Par manque d'espoir on se laisse toujours faire. Sylvie / si seulement Sylvie / si seulement Sylvie / Avait fui dans la nuit. Marc n'a plus la même allure, il apparaît si sûr! Aucun souffle, aucun remous Ne vient rider la surface tranquille Du bonheur. Il étouffe, trop d'amour... Et de nouveau se sentir prisonnier! Sylvie / si seulement Sylvie / si seulement Sylvie... Je sais, mes images sont faibles et mes mots trop naïfs. Tout juste bon à fredonner les mêmes rengaines: " La solitude me pèse, la vie à deux m'oppresse ". Ni tragique, ni comique, Je ne sais plus, je ne sais rien Mais je crois, j'ai besoin de toi. Sylvie / si seulement Sylvie / si seulement Sylvie... (Est partie dans la nuit) Les lames s'émoussent, Même le plus bel acier rouille par abandon. Et de funambule très vite on devient somnambule, Sans y faire attention. Alors les heures s'écoulent, un lent goutte à goutte, De longues secondes tombent et l'éclaboussent. Les yeux fixés sur la porte refermée, Marc est là, tout juste bon (sans cesse) à répéter: Sylvie / si seulement Sylvie / si seulement Sylvie / était restée dans sa vie.