Histoire annoncée,
Histoire annoncée,
Histoire annoncée,
-Ça commence où même
-Ah, je ne sais pas comment
-Mais on sait où ça fini,je penses
-Ah! ça fini à Lampedusa
-Ah vraiment
-Nous avons du chemin à faire, sur notre continent et ensemble
Papa a quitté le village pour avoir une nouvelle vie
Maman était folle de lui alors elle l'a suivit
Mais si tu n'as pas le passeport, faut passer par la Turquie
Il faudra prendre le bâteau pour aller na poto
Et si tu ne sais pas nager, va falloir pagayer
Car si tu n'as pas le visa, suka se Lampedusa
Papa si tu n'as pas le visa sukase Lampedusa
Maman si tu n'as pas de visa sukase Lampedusa
Aller Nager, Nager, Nager, Nager
Pagayer, Pagayer, Pagayer, Pagayer
Y'a des syriens, des libyens, des maliens, des somaliens
Sénégalais, congolais, tous espèrent y aller
Alors ont rempli la cale, alors on rempli le pont
On espère que dieu nous garde, car on sait que dieu est bon
Ya pas canot de sauvetage, ya pas bouée de sauvetage
La mer t'as pris en otage, Il va falloir que tu nages
Papa si tu n'as pas le visa sukase Lampedusa
Maman si tu n'as pas de visa sukase Lampedusa
Aller Nager, Nager, Nager, Nager
Pagayer, Pagayer, Pagayer, Pagayer
Puis le cœur a chaviré, le bateau a chaviré
Parti nombreux au départ, très peu sont à l'arrivée
Au loin tu vois la côte, de très loin les garde-côtes
L'embarcation va couler, il va falloir que tu sautes
Et si tu ne sais pas nager, accroche-toi à ceux qui flottent
Car si tu n'as pas le visa, sukase Lampedusa
Papa si tu n'as pas le visa sukase Lampedusa
Maman si tu n'as pas de visa sukase Lampedusa
Aller Nager, Nager, Nager, Nager
Pagayer, Pagayer, Pagayer, Pagayer
Papa si tu n'as pas le visa sukase Lampedusa
Maman si tu n'as pas de visa sukase Lampedusa
Aller Nager, Nager, Nager, Nager
Pagayer, Pagayer, Pagayer, Pagayer
Boddhi Satva binisa bango
Na denge ya tchacho
Ba shege, dans l'espace schengen
Alors ba tata bamama
Les frères et les soeurs, L'enfer n'est pas chez nous
Et le paradis n'est sûrement pas chez eux
La preuve non
L'herbe n'est pas plus verte ailleurs, comme dit le proverbe