Le mandrin dont tu vois le déplorable reste Qui termina ses jours par une mort funeste Des gardes redoutés, des villes la terreur Par des faits inouïs signala sa valeur Déguisant ses desseins sous le nom de vengeance Deux ans en pleine paix il ravagea la France Dans ses incursions, ami des habitants Taxa d'autorité les caisses de traitants Lui seul a la justice arrachant ses victimes Il ouvrit les prisons et décida de crimes Quoiqu'en nombre inégal sans se déconcerter Aux troupes de son prince il osa résister Il fut pris sans pouvoir signaler son courage D'un œil sec et tranquille il vit son triste sort Fameux par ses forfaits il fut grands par sa mort Monté sur la potence il regardait la France Il y vit ses compagnons a l'ombre d'un buissons Lui seul a la justice arrachant ses victimes Il ouvrit les prisons et décida de crimes Quoiqu'en nombre inégal sans se déconcerter Aux troupes de son prince il osa résister Il fut pris sans pouvoir signaler son courage D'un œil sec et tranquille il vit son triste sort Fameux par ses forfaits il fut grands par sa mort Monté sur la potence il regardait la France Il y vit ses compagnons a l'ombre d'un buissons Compagnons de misère aller dire a sa mère Qu'elle ne le reverra plus Il est un enfant... vous m'entendez? Il est un enfant... qu'elle ne reverra plus Il est un enfant... vous m'entendez Il est un enfant... un enfant perdu!