Si l'on savait le vent Pour faire tourner nos jeux Et serrer dans nos poings Les secrets ressassés Je suffoquais la nuit Tel un cheval hanté Le cri de mes entrailles A effrayé ta joie J'ai ravalé mes larmes J'ai avalé mon arme Aller chasser le vent Et parcourir les plaines Comme indolore esquive À la nuit bleue qui coule J'ai ravalé mes larmes Tarauder sa misère La traquer aux recoins Tressaillir au combat D'un amour infini Quand connaîtrons-nous Là où la vie s'arrête J'ai ravalé mes larmes J'ai avalé mon arme Si l'on savait le vent Pour faire tourner nos jeux J'ai fini par apprendre Les coups dans les genoux J'ai si souvent vécu La langue comme arrachée J'ai ravalé mes larmes J'ai avalé mon arme