Malgré l'odeur du vent Qui ramenait du large Le parfum oublié De ces roses fanées Cracher du bord du quai Sans révérences vaines C'est enfin assumer Je crois, nos inutilités D'autant que l'on murmure Aux contours des artères Que d'autres oraisons Voileraient l'horizon Soupirant, je l'avoue Au coeur de la tempête Mais plutôt qu'à genoux Tu sais, je préfère vivre fou Au matin, funambule À deux doigts du naufrage Comme s'il fallait crever D'amour pour exister Mon amour, si j'entends Encore le bruit des vagues C'n'est que pour espérer Et tout recommencer à tes côtés Passée l'odeur du vent Le fol espoir en marge Sans âge et décharné Comme ces corps enlacés Dérivant mais debout Au coeur de la tempête Mais quitte à chavirer, tu vois Que ce soit dans tes bras Au matin, funambule À deux doigts du naufrage Comme s'il fallait crever D'amour pour exister Mon amour, si j'entends Encore le bruit des vagues C'n'est que pour espérer Et tout recommencer à tes côtés Au matin, funambule À deux doigts du naufrage Comme s'il fallait crever D'amour pour exister Mon amour, si j'entends Encore le bruit des vagues C'n'est que pour espérer Et tout recommencer, à tes côtés