Parle-moi de ces dimanches Des herbes folles, de nos rires volatils Sans la moindre interférence De téléphone fixe ou mobile Toutes ces choses sans importance Qu'on enfouissait sous la dune Quand on marquait même le silence De nos amours indélébiles Et on restait sous la lune À regarder cette pluie Souiller nos corps sourds à l'envie Mais le reste, et tout le monde On s'en foutrait pour la vie Chaque minute, chaque seconde Je rêve encore de ça la nuit Je t'aime encore aussi Mais cachons-nous si tu le veux J'ai refermé les persiennes J'ai repeint l'abîme en bleu J'ai fait de mon mieux, feu la déveine Si souvent seuls mais à deux On a brouillé les antennes Il s'en est fallu de peu J'ai fait de mon mieux On aimait les avalanches Les vagues immenses, les plongées sous marines Ignorant tout des revanches Chargées de nitroglycérine Tous ces mots sans importance En caractère minuscule De retour à nos évidences À nos amours de funambules Et je restais sous la lune À regarder cette pluie Souiller nos corps sourds à l'envie Mais le reste, et tout le monde On s'en foutrait pour la vie Chaque minute, chaque seconde Je rêve encore de toi la nuit Je t'aime encore aussi Mais cachons-nous si tu le veux J'ai refermé les persiennes J'ai repeint l'abîme en bleu J'ai fait de mon mieux, feu la déveine Si souvent seuls mais à deux On a brouillé les antennes Il s'en est fallu de peu J'ai fait de mon mieux Même si le monde explose Qu'on finisse en apothéose Je t'emmènerai un jour à Nara Car rien ne dure ici, Sakura Même si le monde explose Qu'on finisse en apothéose Je t'emmènerai un jour à Nara Car rien ne dure ici, Sakura