La pluie serpente sur la vitre
Et emporte avec elle
Les rêves des enfants
Et l'univers parait déjà si grand
Rien que derrière
Les fenêtres des chambres
Et le mal reste, je l'attise
Ma maladresse, vous attriste
Ô mes amis, Ô ma famille
À vouloir tant vous plaire, je me hais
Je me vois les ongles dans vos plais
Les cris résonnent toujours un peu plus fort
Ma force se bloque encore, je viens d'éclore
À l'aube d'un autre moi je sens mon sort
Ouvrir enfin la porte que j'implore
Ajaz réveille-toi, ce qu'on me dit toute la journée
Ma vérité n'est pas celle qu'on lit dans les journaux
Trop d'bénéfice à rester dans sa bulle
Extérieur insalubre
L'enfant en moi prends l'chalumeau
Dernier show sous l'chapiteau
J'ai pas l'temps, de devenir grand
De devoir faire mes devoirs
Et faire face à mes déboires
D'avoir mal à la face dans le miroir
Mais j'pense que j'devrais m'y mettre
Dans ma case blanche je bade
Mon innocence est absente
Et se mêlent au désir de naître
Un flou qui s'empare de mes dires
Et qui m'empêche de fuir la paresse
J'voudrais cibler mes envies
Sans tâcher de blesser autrui
Car leur amour est l'unique chose
Que je connaisse
J'ai mis ma vie à commencer à faire
Ce pourquoi j'étais sûr qu'j'étais fait
J'ai mis ma vie à commencer à faire
Ce pourquoi j'étais sûr qu'j'étais fait
La pluie serpente sur la vitre
Et emporte avec elle
Les rêves des enfants
Et l'univers parait déjà si grand
Rien que derrière
Les fenêtres des chambres
Et le mal reste, je l'attise
Ma maladresse, vous attriste
Ô mes amis, Ô ma famille
À vouloir tant vous plaire, je me hais
Je me vois les ongles dans vos plais
Les ongles dans vos plais
Ajaz