Au gré des météores que la nuit brûle Des arcs qui lancent la course des astres Au gré des détours, fuyant les ombres Et leur monochromie néfaste Au gré des écueils qui concourent Au naufrage de nos années Le grand pylône s'époumone Il me crie qu'il faut arrêter Les vélomoteurs qui jaillissent de tes yeux Et dans le creux de ma mort J'ai recueilli les eaux, les encres Dont le silence est le fard Reste que mon cœur implose Comme une étoile qui refuse d'éteindre ses phares Les vélomoteurs qui jaillissent de tes yeux Brûlent les hauteurs d'un saut peu périlleux Qu'ils vrombissent ou bien qu'ils dorment Ils allongent ton regard Et qu'ils vieillissent ou bien qu'ils forment Le long trajet du désespoir Ah ah De station en station Qu'ils vrombissent ou bien qu'ils dorment Dans le creux de ma mort