J'ai souvent brûlé du temps en improvisant Des paroles que je lance sur le moment Et le vent que déchire ma 5.0 Et les chevaux sous mon capot Je mets tout de côté pour tempérer Je lève le son de ma radio Pendant que mon pied gauche tape le tempo Je poursuis ma route défiant les tournants et les détours ... J'ai déjà brûlé trop d'essence À rouler l'angoisse, à rouler pour rien J'ai suivi tant de fois ce magnifique cours d'eau À chasser le mal, à philosopher trop Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes ... Ça vient de l'intérieur, ça sort de notre pompe Ça nous traverse de la tête aux pieds Et, personne ne peut arrêter ce jeu des ondes Plus la musique est intense, plus on accélère Et, sans le savoir, on a le pied qui s'enfonce Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes ... Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes Le volume de ma radio trop fort À crier les paroles des autres À essayer de chanter et encore À s'en défoncer les côtes