Pour la chance et la danse et la joie d'une fête à Cana Pour ces chaînes et la haine et ces cris d'un soir au Golgotha Pour ces mots, ce regard, cet aveu qui nous maintient debout Pour l'enfer d'un adieu sans retour qui nous met à genoux Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Pour ces mères en colère et perdues sur la place de mai Pour cet adolescent inconscient qui traîne un lourd secret Pour ces bras, pour ces mains grands ouverts qui inventent l'accueil Pour l'oubli, le pardon, les regrets quand on a fait son deuil Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Pour une décision sans passion quand on n'a plus le choix Et pour tous ces non-dits, c'est trop dit, ce qu'on pense tout bas Pour ces armes et ces larmes et ces ombres, et ces, tant pis pour toi Pour ces choses oubliées éloignées et ces ne m'en veux pas Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue Je vous salue Marie, je vous salue