Fanent les rayons du soleil Ces soirées automnales Sont longues et légères Dans les allées du parc Zénith va nutant Mon esprit t'accompagne Sur le kiosque on dit Prévert Hier on jouait Mozart Les amoureux s'bécotent Au mépris des pancartes Ils ont la main verte Tous les buissons savent ça Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Pour s'installer comme ça Tonne la clameur désuète de la mini fanfare Qui sous les grands mélèzes invite les trainards Flotilles indolentes à embpîter son pas Comme les portes toutes se ferment Mieux que des automates Sans joie mais sans malaise Des gardes fouillent le parc Des fois qu'on néglige le rituel vespéral Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Poury rester comme ça Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Faut-il qu'elle aime les bancs Pour s'agripper comme ça