Devant quelques fleurs je me rappelle d'un tu Je pleurais papa, te rappelles-tu Ce mot de deux lettres sans pitié Venues là pour te tutoyer Jamais à aucun de tes rendez-vous Jamais t'as eu droit à un vous Oh! qu'est ce qu'ils en disent les cieux Jamais t'as eu droit à un "monsieur" Pas une seule fois et je parie Que d'où t'es ... peut-être t'en ris Qui sont ces hommes qui t'ont dit toi Jamais vous même sous ton toit Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise vous Le petit veut qu'on dise vous Un jour on a dit à mon père tu On lui a dit tu et il s'est tu Le pauvre tout le temps avait dit vous Et j'avoue Que cet étranger qu'a dit tu à mon père Est-ce qu'au moins c'était son frère Est-ce qu'au moins c'était son ami Pour qu'il se le soit permis Est-ce qu'ils ont fait les quatre cents coups Pour que ce tu vaille le coup Ce fut mon premier tu et j'suis tombé Pour deux lettres de l'alphabet Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise vous Le petit veut qu'on dise vous Sur le chemin de retour à ce rendez vous Je me suis dit: à quoi ça sert un vous Est-ce qu'il existe que pour vous Est-ce qu'il faut deux tu pour faire un vous Les ricains qu'on a dit voyous Eux, n'utilisent que le "you" Pour une fois chez les gaulois Est-ce la faute qui fait la loi? Ce tu fait la peau mais je jure Sur ce pronom pas singulier Qu'à la prochaine familiarité La brute sera abattue Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise Le petit veut qu'on dise vous Le petit veut qu'on dise vous