Je suis là pour parfum du givre L'odeur du miel dans le lait chaud Une siamoise sur le qui-vive Mais pas à pas je fais le gros dos Dans mes cauchemars noirs comme la houille Je serre les dents, je sors les griffes Les bords d' mon cœur n'ont plus de rouille Ils sont sauvages, ils sont à vif Je t'en prie, apprivoise-moi J' veux des frissons pas de frimas Besoin de tes doigts qui me frôlent Poser ma joue sur ton épaule Je t'en prie, apprivoise-moi Plus je grandis et plus j'ai froid Quand je m'étire, ma carapace Se brise pour voir l'amour en face Je compte des instants plus fragiles Qu'un pétale de larmes et de cris Sans ma maman je donne, docile Ta main à la mélancolie Moi, je viens de la vieille école Dure au labeur, à la souffrance Une siamoise marche à la parole Farouche, on ne me vole pas mon enfance Je t'en prie, apprivoise-moi J' veux des frissons pas de frimas Besoin de tes doigts qui me frôlent Poser ma joue sur ton épaule Je t'en prie, apprivoise-moi Plus je grandis et plus j'ai froid Quand je m'étire, ma carapace Se brise pour voir l'amour en face Je t'en prie, apprivoise-moi J' veux des frissons pas de frimas Besoin de tes doigts qui me frôlent Poser ma joue sur ton épaule Je t'en prie, apprivoise-moi Plus je grandis et plus j'ai froid Quand je m'étire, ma carapace Se brise pour voir l'amour en face Je suis l'âpre parfum du feu Mon instinct ne peut pas me blesser Fais-moi l'amour sans faire l'adieu Et je serai apprivoisée, apprivoisée