On était jeunes, naïfs et cons, on s'prenait pour la fin du monde On jouait l'samedi pour la porte, pour la bière, pour des peanuts On rêvait de plaines d'Abraham, de tournées dans notre caravane Pas encore un poil au menton, on cultivait nos ambitions On était poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire Poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire On s'entêtait en français, on les aurait les Anglais La pile de factures grandissait et nos p'tits cœurs s'époumonaient Y'a eu l'orage y'a eu la foudre, les détracteurs, les semeux de doutes Des nuits entières les yeux ouverts à faire la guerre aux couplets On était poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire Poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire On a jamais su faire autre chose, jamais voulu savoir autre chose On rêvait de route et de rock'n'roll, jamais on l'oubliait Les mots sont facile à écrire, la vie plus difficile à vivre On a l'âge qu'on veut bien avoir, Les rêves auxquels on veut bien croire Des soirs on croit qu'on change les Choses, des soirs on croit plus à grand-chose Les chansons nous apprennent la vie, les chanter nous apprend à vivre On était poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire Poussés par le rêve de vivre de notre art Comme un souffle à nos oreilles nous disant de continuer d'y croire Et je continue d'y croire, mon cœur est un coffre-fort d'espoir La clé vous appartient, ce qui est derrière est à l'histoire Le temps est mon allié, en lui, je dépose tout mon bon vouloir, ouais je... Continue d'y croire... et je continue d'y croire...