Je m'émerveille un instant De cette orange dans ma main Bientôt il faudra l'éloigner Car elle aura tout dit Quand elle aura tout dit Elle n'aura plus rien à dire Et le verger tout entier survit À ce monde de peu de paroles Un soir, je dormirai Sans songer à ma mère Qui compte sur les pépins Plus encore que sur les fruits Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver Je m'émerveille un instant De cette orange dans ma main Bientôt il faudra l'éloigner Car elle aura tout dit Quand elle aura tout dit Elle n'aura plus rien à dire Et le verger tout entier survit À ce monde de peu de paroles Un soir, je dormirai Sans songer à ma mère Qui compte sur les pépins Plus encore que sur les fruits Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver Pour passer l'hiver...