Le souffle clair de l'aube sur la ville Je marche seul dans les rues où le spleen brille Il faut bien voir c'qu'on s'injecte dans les pupilles J'attends vite vite que le temps brise mes chaînes Brise ma peine Toujours dernier sur la piste, je traîne Je m'imagine des délices, où tu m'entraînes Un peu de spleen et de vice, qui me retiennent Ton ombre sur moi esquisse, comme un poème J'attends vite vite vite vite qu'elle revienne Qu'elle comprenne À l'arrière des taxis, qui me ramènent Je m'imagine des histoires, où tu m'aimes Il faut bien voir c'qu'on nous dit, dans ces poèmes J'attends vite vite que le temps brise mes chaînes Brise ma peine J'attends vite vite que le temps brise mes chaînes J'attends vite vite vite vite qu'elle revienne J'attends vite vite que le temps brise mes chaînes