Fait gris sur la vie Il manque un ami La dame blanche l'attendait Fait lourd sur la nuit Quand on est saisit Par l'avalanche des regrets On essaie d'inventer encore un peu de sa présence On essaie d'accepter toutes les raisons de son absence On dit qu'il a rejoint les oies sauvages Qui sont là haut dans les nuages Rassemblées sur nos destinées Regarde, il nous a laissé ses bagages Il est parti pendant l'orage Personne ne la vu s'éloigner À chacun sa vie On l'a souvent dit Sans jamais vraiment le penser Il pleut de l'ennuie sur les vieux treillis En souvenir du temps passe Les bardes qu'il chassa résonnent encore de ses rengaines Le ciel de Djamena est un jardin dans son domaine Et quand on voit passer les oies sauvages En escadrilles dans les nuages On a parfois de drôles d'idées Écoute, dans le sifflement des mirages On croirait qu'elles lancent un message C'est sûr que c'est lui qui l'a dicté Apporter nous des verres on va trinquer a nos galères Allumer les lumières à la mémoire de notre frère Un jour on rejoindra les oies sauvages Et ceux qui sont mort avant l'âge Qui nous attendent à leur côté Ici on est simplement de passage En transite pour le long voyage celui dont on n'revient jamais Un jour on rejoindra les oies sauvages Et ceux qui sont mort avant l'âge Qui nous attendent à leur côté Ici on est simplement de passage En transite pour le long voyage celui dont on n'revient jamais Un jour on rejoindra les oies sauvages