Quand le temps se sera écoulé
Ecrivant le présent au passé,
Quand nos pas désormais hésitants
Seront loin derrière ceux des enfants.
Quand ma voix cherchera l'assurance,
Que mes mots seront faits de silence,
Il suffira pour me faire chanter,
De me rappeler comme on s'est aimé.
On s'est aimé, on s'est aimé
Plus bleu que le ciel de Provence,
Plus feu que l'oiseau qui s'élance
Et ouvre ses ailes à l'appel
D'un monde immense.
On s'est aimé,
Plus fou qu'un violon de tsigane,
Qui joue des passions et s'enflamme
A coup de chansons qui désarment,
On s'est aimé, on s'est aimé.
On a tous quelque part en mémoire,
Une frousse, un départ, une gare,
Quelque chose que l'on aime oublier,
Et qui traîne au grenier du passé.
Un sursaut fait renaître l'histoire,
Qu'on croyait à jamais derrière nous
Loin sans faux de défaite en victoire,
Ce n'est pas sans regrets l'amour fou...
Car après tout, on s'est aimé
Plus bleu que le ciel de Provence,
Plus feu que l'oiseau qui s'élance
Et ouvre ses ailes à l'appel
D'un monde immense.
On s'est aimé,
Plus fou qu'un violon de tsigane,
Qui joue des passions et s'enflamme
A coup de chansons qui désarment,
On s'est aimé, on s'est aimé.
Quand nos corps fatigués de s'attendre,
Sous l'effort de derniers gestes tendres,
S'étendront épuisés côte à côte,
Nous n'aurons qu'à chanter l'un et l'autre...
On s'est aimé
Plus bleu que le ciel de Provence,
Plus feu que l'oiseau qui s'élance
Et ouvre ses ailes à l'appel
D'un monde immense.
On s'est aimé,
Plus fou qu'un violon de tsigane,
Qui joue des passions et s'enflamme
A coup de chansons qui désarment,
On s'est aimé, on s'est aimé.
Plus bleu que le ciel de Provence,
Plus feu que l'oiseau qui s'élance
Et ouvre ses ailes à l'appel
D'un monde immense.
On s'est aimé.
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