Ce soir je roule avec mes reufs Auto-faciès, les autres sont immobiles J'ai du talent comme Iwobi Je grandis si vite même dans ma tête Pourtant j'ai plus rien dans l'assiette Donc maintenant laissez moi seul Faut que je finisse ce putain de texte Je grandis si vite Que je vois pas le temps s'arrêter Je vois mes potes sur le côté Ceux qui me diront t'es trop débile Quand j'aurai fait de la merde avec toutes les filles de ma ville Pourtant j'écoute pas ces avis Je suis incivile, je suis ainsi fait Donc ce soir j'ai assez fait Prends tes affaires et barre toi J'ai la tête dans les nuages Mais le cœur tout près de toi Je tourne autour de la pyramide Je pense à tous mes proches moi Et surtout dans la nuit Je me rends compte que je suis seul Trop coupable, j'évite les barrettes et l'alcool Trop coupant sont les mots Gars quand je vis la nuit je n'entends que les mômes Et les pauvres gars Ceux qui grattent Ceux qui dealent même avec bouteille de polska Je crois qu'il y a vide et perdu qui m'ont dit mais pas si vite Tout le monde voulait bien que je parte en guerre Parce que je suis pacifiste Suffit pas d'un texte de génie pour dire que t'as percé Je vois le monde se traversait Beaucoup n'ont pas le permis Je veux la sagesse comme fiancée pour calmer le vice après minuit Mes travers sont éternels comme les prémices de ma vie Ou les légendes en plein Paris Je deviens paro devant le feu rouge Parce que c'est le seul à m'arrêter Non, non Non je suis pas seul dans ma tête Et bien sûr que ça les effraie C'est pas quand j'aurai dépassé les bornes qui faudra m'aider Tout se fait lentement mais sûrement Si tu me vois plus demain c'est que je suis franchement perdu Entouré de barbelés, je me sens seul éparpillé Et c'est pas toutes ces femmes qui vont pouvoir me faire oublier Car je suis marqué à vie Bien sûr que j'ai les nerfs à vif Quand je vois le monde se détruire à grand feu pour des mecs assis Dans leurs grands bureaux, dans le plus beau des palais Leurs comptes en banque les préoccupent plus que vie de Népalais Du mal à trouver le sommeil Donc j'ouvre la fenêtre et je regarde L'évolution de l'homme, j'ai toujours les yeux hagards C'est l'heure de dormir, je pose la couette Je prends la lettre et j'écris Pour mon âme, pour mon prochain Je me souviendrai de cette vie