Adieu la brise, adieu la rage J'ai pris le large et j'ai viré Vers un périple sans nuages Fruit d'un séjour dans tes filets Du fond des cales où j'ai vrillé Au creux des routes où j'ai pilé Courbé le cœur sans vaciller Franchi la ligne à l'arrivée Adieu les drames, adieu les jours À regarder le ciel tomber Adieu l'ennui, sans nous l'amour N'existerait que pour pleurer Du fond des cales où j'ai prié Au creux des vagues où j'ai plié Ma vie, mon cœur a chaviré Trouvé la rime à l'arrivée Adieu la tour, adieu Babel Moi je n'ai d'yeux que pour tes mots À deux la vie me semble belle Et le climat nous semble chaud Le pont des arts déploie ses lueurs Les roses fondent par centaines L'oiseau se tait, contemple la scène Ton visage répand ses couleurs Le Simorgh brun reprend ses couleurs Adieu la frime, adieu naufrages Sans toi, les vents et les marées Ne feraient que suivre l'orage Me renverraient dans mes rochers J'aurais des rives à regagner J'aurais des rades à recracher J'aurais des rames à raccrocher Trop peu de cordes à mon archet Adieu les fous, adieu les armes Je reviendrai vous raisonner J'ai vidé mon corps de ses larmes Et du refrain de mes regrets La nuit déroule ses reflets Ta main s'agrippe à mes poignets Je me sens libre à tes côtés T'es le trésor dont je rêvais Adieu la tour, adieu Babel Moi je n'ai d'yeux que pour tes mots À deux la vie me semble belle Et le climat nous semble chaud Le pont des arts déploie ses lueurs Les roses fondent par centaines L'oiseau se tait, contemple la scène Ton visage répand ses couleurs Le Simorgh brun reprend ses couleurs Adieu les rois, le vent se lève Moi je n'ai d'or que mon vaisseau Ici nos vivres sont faits de rêves Et mon navire ne prend plus l'eau Le pont des arts déploie ses lueurs Les roses fondent par centaines L'oiseau se tait, contemple la scène Ton visage reprend des couleurs Le Simorgh rouge répand ses couleurs