Ses écrits sont à celles Qui habitent tout l'espace Qui ne cèdent pas leur place Qui dominent la douleur Et ses dessins sont tels Qu'on voit le jour au travers Qu'on voit la nuit à l'envers Et qu'on n'a même pas peur Marie, ne te décourage pas Je sais que l'amour viendra Marie, si tu baisses les bras Tout s'effondre avec toi Ses manières sont crues Son corps est décoré d'ombres Sauvage et fou, il tombe Loin des yeux des tombeurs Et son visage est nu Il invente sa lumière On le devine millénaire On le prend en plein cœur Marie, ne te décourage pas Je sais que l'amour viendra Marie, si tu baisses les bras Tout s'effondre avec toi Marie, ne te décourage pas Regarde comme je te vois Marie, si tu baisses les bras Tout s'effondre avec toi Même sans la comprendre On apprendra ses vers On la prendra entière Elle nous rendra meilleurs Puisse-t-elle toujours tendre Là où l'être est brûlant Et toucher finalement À un peu de chaleur