On oublie si vite que tous ces concepts ont été fabriqués par l'Homme On blâme la main au lieu de questionner la tête On prie, médite, ferme l'œil; on regarde dans l'objectif que l'on fixe On vit dans cet axiome où tout semble cohérent sur papier, On vit entre noirs et blancs D'autres pensent et lisent pour moi; check. On dirait que l'Homme a froid. On connaît si bien l'Homme, Sa nature et son fer. L'intelligence crève sur le pavé Lancé pour la démocratie Combien de jeunes morts? Combien d'histoires? Combien d'actuaires, de droite ou de gauche vont encaisser Avant d'accepter que nos milliers de modèles ne servent que d'autres. Si seulement on inventait au lieu de croire, si on arrêtait de stagner On connaît si bien l'Homme, Mais on sait si peu de soi. Illumine un peu l'atmosphère, J't'en prie, fais-moi rêver. Même le jour parfois je ne vois plus clair, J't'en prie, fais-moi rêver. Oui, on connaît si bien l'Homme Mais on sait si peu de soi Brûler le flou. Prisonnier de nos prêts-à-penser, La surface de l'étang crépite. Le changement est une marche qui ballotte dans le vide.