Jeune homme de 14 piges qui voit la vie sur fond noir Dévoile à vif ses cauchemars, le voila vivre dans le brouillard Débrouillard, il doit ça à son éducation passé Chaque soir, il écrit ses différences pour après les effacer Égaré, ces fringues de pauvres renferme un être unique Le bonheur se trouve en lui et dans les Tam Tam de l'Afrique Toujours en panne de fric, son avenir reste flou Mais il n'oublie pas d'où il vient, c'est ce qui le fait tenir debout Très différent des autres, il fait tout pour se cacher Il vit avec le vent et sait qu'un jour il va se cracher L'important c'est le voyage, pas la destination Et ça il l'a bien compris, son rêve c'est de bosser dans l'aviation Pouvoir se libérer et lâcher prise le temps d'un vol Vivre pleinement l'instant présent lorsque survient son envole Sa mère inquiète lui a déjà passé l'antivol Ne connaissant pas le code de la vie, perdu, ce bambin vole C'est l'histoire d'un jeune universellement vrai Il marche la tète baissée, face à lui l'univers s'est levé S'élever, c'est son plus grand rêve dans la vie Il pilote son navire, malgré les voiles déchirées Il avoue être perdu dans sa quête du bonheur Son coeur ne l'aide même plus, à croire que c'est sa source de douleur Une vue sans couleurs, pour lui tout les corps se ressemblent Suspendu dans le vide, il résiste face à l'effort de la sangle Les yeux remplis de sanglots, ses larmes surfent sur les cils Seul victime d'un complot, les armes lui paraissent inutiles Donc il se mutile, il veut sentir le battement de ses veines Ce ne sont que des racines qui finissent par pourrirent dans la sève Un être fleuri mais têtu et rien ne peut l'arrêter Athlétique, il saute les barrières que la vie a posé Opposé, aux pensées de son petit diable de poche Il tourne le dos à son ombre en espérant ne pas manquer le coche Son âme se décroche, il perd un par un ses repères Ce n'est pas avec son père ou même son parrain qu'il formait la paire Le malheur suivait ses traces de pas au quotidien Jusqu'au jour ou un coup de feu à éteint la flamme de ce pauvre citoyen