(Reprise d'une chanson de Georges Brassens) Gloire à qui freine à mort de peur d'écrabouiller Le hérisson perdu le crapaud fourvoyé Et gloire à Don Juan d'avoir un jour souri À celle à qui les autres n'attachaient aucun prix Cette fille est trop vilaine il me la faut Gloire au flic qui barrait le passage aux autos Pour laisser traverser les chats de Léautaud Et gloire à Don Juan d'avoir pris rendez-vous Avec la délaissée que l'amour désavoue Cette fille est trop vilaine il me la faut Gloire au premier venu qui passe et qui se tait Quand la canaille crie haro sur le baudet Et gloire à Don Juan pour ses galants discours À celle à qui les autres faisaient jamais la cour Cette fille est trop vilaine il me la faut Et gloire à ce curé sauvant son ennemi Lors du massacre de la Saint-Barthélémy Et gloire à Don Juan qui couvrit de baisers La fille que les autres refusaient d'embrasser Cette fille est trop vilaine il me la faut Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil Plutôt que d'achever l'otage à sa merci Et gloire à Don Juan d'avoir osé trousser Celle dont le jupon restait toujours baissé Cette fille est trop vilaine il me la faut Gloire à la bonne soeur qui par temps pas très chaud Dégela dans sa main le pénis du manchot Et gloire à Don Juan qui fit reluire un soir Ce cul deshérité ne sachant que s'asseoir Cette fille est trop vilaine il me la faut Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint Se borne à ne pas trop emmerder son voisin Et gloire à Don Juan qui rendit femme celle Qui sans lui quelle horreur serait morte pucelle Cette fille est trop vilaine il me la faut